(Livre) Watson de Brindtmay

La présence de démons se fait de plus en plus présente...

Les démons existent. Ils vivent en nous et prennent un malin plaisir à nous anéantir. Ils nous consument, nous détruisent comme bon leur semble. Ils sèment la peur et la terreur dans notre cœur. Et bien qu'ils soient mauvais, nous acceptons leur présence parce que nous savons, nous savons que la douleur est omniprésente sur terre. Ces démons nous livrent bataille et parfois, ils gagnent.
La torture n'a jamais été aussi exquise que sur toi ma Belle. Tu as brisé les règles et tu vas t'en repentir. Ma passion pour le martyre est bien trop ardente, et la folie est mon identité. Prends garde Shirley, la salle du supplice n'attend que toi.

Découvrez sans plus attendre ce récit de dark romance où les démons enfuis en chacun de nous se réveillent petit à petit et envahissent la vie de Shirley !








Format : Format Kindle
Taille du fichier : 525 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 137 pages
Editeur : Art en Mots Éditions (4 décembre 2018)



Shirley, journaliste, a pour mission interviewer Thomas Watson, le propriétaire dont la demeure est la proie à bien des rumeurs. Qui est vraiment Thomas ? Ces rumeurs, sont-elles vraies ou n'ont-elles pas lieu d'être ? ?

L'auteure nous offre ici une histoire sombre, mystérieuse dans laquelle on plonge directement. Je n'ai pu qu'être happé, scotché, tenue en haleine face à tout ce qui se passe. Je me suis aussi interrogé sur le pourquoi du comment et franchement quand nous avons les clefs pour comprendre cette histoire surtout comprendre son héros, j'ai été stupéfaite, car je m'attendais pas à ça, j'étais parti dans une direction complètement différente. Concernant l'héroïne, j'ai était surprise et me suis interrogé sur ce qu'elle allait devenir, car l'auteure ne ménage pas ses héros.

Une histoire qui a su me faire passer un bon moment de lecture et dont la fin m'a littéralement fait trembler et surprise.


Depuis la porte, Shirley s’émerveillait face à l’immense salon tout de rouge vêtu et tout aussi majestueux que ce qu’elle avait pu découvrir de cet étrange endroit. Ce fût d’abord, cette odeur d’ancien, de renfermé qui piqua ses narines. Elle cligna des yeux pour s’accommoder à la lumière tamisée qui baignait la pièce d’une atmosphère reposante et sereine, jurant avec les éléments naturels qui n’en avaient pas fini de se déchaîner au-dehors et des sons plus que douteux provenant de l’étage du dessus. De grandes étagères remplies de livres jalonnaient les murs, un imposant lustre vénitien ornait l’ensemble où scintillaient, dans des dizaines de diamants, le reflet des lampes.
Thomas Watson, qui était resté derrière elle, durant toute sa contemplation, la dirigea d’un geste à prendre place dans un large fauteuil en cuir marron, qui pour son plus grand plaisir, se révéla aussi confortable qu’élégant. Shirley se sentait déstabilisée et fébrile…Il la scrutait si intensément, assis en face d’elle, une main posée sur la cuisse, l’autre jouant avec les franges du martinet posé sur l’accoudoir du siège capitonné. Elle sortit son matériel de travail pour garder une contenance, posa le dictaphone sur la table qui glissa au sol. Mr Watson se pencha pour l’aider, à ce moment leurs mains se frôlèrent… Une sensation grisante l’envahit, ses joues s’empourprèrent. Shirley était confuse, son cœur battait à tout rompre.